" Présidentielle 2011: Jean Jacques Ekindi candidat"

" Je suis venu ici à Bertoua annoncer au peuple camerounais que je suis candidat à l’élection présidentiel de 2011». C’est avec cette déclaration que Jean Jacques Ekindi président du Mouvement progressiste (Mp) a ouvert un point de presse dans un hôtel de Bertoua le 10 janvier 2011. Le candidat déclaré à déroulé son programme en trois points: le retour aux pratiques éthiques, la reforme des instituions, et l’emploi des jeunes.

En ce qui concerne l’éthique, Jean Jacques Ekindi pense que si des principes moraux clairs et précis ne lient pas tous les membres de la société, celle-ci va tout droit à l’échec qui aboutira fatalement au désordre, au brigandage, à la confrontation des factions, à la guerre civile et à la désintégration de la société comme terme ultime. L’Etat ne peut prospérer et jouer son rôle de protection du citoyen, de cohésion et de progrès sociaux que lorsqu’il gouverne un peuple ordonné.

Quant à la réforme des institutions le président du Mp soutient que dans tout Etat moderne, les institutions sont fondées par la constitution. De dérives en compromissions et renoncements politiques, a déclaré Jean Jacques Ekindi, le Rdpc s’est éloigné des grands principes qui régissent la loi fondamentale. Selon lui, la séparation des pouvoirs, battue en brèche par l’hégémonie de l’exécutif, a rabaissé au rang d’autorités sous surveillance les deux autres pouvoirs. La fin de cette hyper-présidence ce Paul Biya figure parmi ses objectifs. Le candidat à la présidentielle promet de «débrouiller l’écheveau institutionnel», en mettant de l’ordre dans la constitution.

Au sujet de l’emploi des jeunes, le président du Mp est conscient que la jeunesse est désespérée. En cas de victoire, Jean Jacques Ekindi s’emploiera à leur redonner confiance.
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http://www.cameroon-info.net/stories/0,27907,@,presidentielle-2011-jean-jacques-ekindi-candidat.html

"Pipeline Tchad – Cameroun: 36,75 millions de barils extraits pour 7,6 milliards de F"

" Au 31 octobre 2010, les chiffres concernant le pipeline Tchad-Cameroun font état de 40 enlèvements, soit le nombre d’exportations de brut du terminal vers les marchés mondiaux. Ce volume d’exportations correspond à 36,75 millions de barils de pétrole brut dont le montant du droit de transit généré est estimé à environ 7,6 milliards de F. En attendant des chiffres pour toute l’année 2010, le constat global montre que le nombre de barils est en baisse par rapport à 2009 où on a totalisé 43 millions de barils. Le comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), dans la 25e édition de la lettre du CPSP, fait la part belle aux indemnisations versées aux populations de Bipaga, riverains de la voie d’accès au site SNH dans le cadre du projet Sanaga-Sud. L’article en Une de ce journal de quatre pages y est consacré. Les indemnisations versées aux bénéficiaires le 23 septembre dernier sont évaluées à plus de 54 millions de F. Une mission de reconnaissance préliminaire du tracé prévisionnel du gazoduc Bipaga-Mpolongwé s’est rendue sur le site en août dernier pour reconnaître la section probable du tracé du gazoduc.

La lettre du CPSP publie aussi un compte rendu de l’atelier de restitution des études techniques et environnementales sur l’adaptation du pipeline Tchad-Cameroun au futur barrage de Lom Pangar. Il ressort des travaux que le projet aura moins d’impacts négatifs sur le milieu biophysique. Toutefois, une attention particulière devra être accordée à la gestion des éventuelles pollutions dues aux hydrocarbures. Une situation qui préoccupe la Société nationale des hydrocarbures (SNH). C’est d’ailleurs le sujet de l’éditorial d’Adolphe Moudiki, l’administrateur directeur général de cette entreprise et président du CPSP. Les études techniques révèlent que la longueur totale des deux tronçons de pipeline à modifier est de 26,6 km. Le raccordement se fera sans arrêt de fonctionnement du pipeline. Le coût des travaux d’adaptation est estimé à 45,58 milliards de F.

Le journal fait également mention de la réunion statutaire du Comité exécutif du Fonds FIPOL qui s’est tenu à Londres en juillet dernier et au cours de laquelle les participants ont fait le point sur les indemnisations liées aux sinistres causés par la pollution des hydrocarbures dans certaines régions du monde. Autre point intéressant, la descente d’une délégation de la China National Petroleum Corporation (CNPC) à Cotco en août dernier. L’entreprise chinoise n’a pas caché son intérêt pour le pipeline afin d’évaluer la possibilité d’évacuer vers les marchés internationaux, le pétrole brut qu’elle produit au Tchad à travers le pipeline.
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